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10 mars 2014

Agnosia

La prosopagnosie représente l’incapacité de retenir les visages. Le terme prosopagnosie provient de deux termes grecs: «Prosopon»: le visage, et «Agnosia» : l’ignorance.

Comment se traduit cette faiblesse partielle dans la vie quotidienne?

Vous connaissez certainement la situation ou vous rencontrez quelqu’un dont le visage vous semble familier, mais vous ne parvenez pas à vous rappeler de qui il s’agit. Presque tout le monde a déjà vécu cette situation très embarrassante, car pour le cerveau humain le visage est un élément important, si ce n’est le principal élément, permettant de reconnaître une personne.

Cependant, celui qui souffre de Prosopagnosie ne reconnaît pas en général les autres à leurs visages : il peut bien sûr voir les visages, mais il ne parvient pas à les relier aux personnes. Il existe des personnes, qui n’apprendront jamais à classer le visage d’une personne, car le chemin de liaison dans son cerveau est perturbé ou totalement fermé.

 

http://www.prosopagnosie.de/Prosopagnosie_fr.pdf

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10 mars 2014

Le médecin

Un médecin prosopagnosique

David Fine est un médecin britannique. « Ce n’est qu’à 53 ans que son trouble, la prosopagnosie, est diagnostiqué. Dès l’enfance, il compense naturellement ce handicap en observant les vêtements ou les coiffures. Mais ça ne marche pas toujours. Un jour d’école, il ne reconnaît pas son professeur principal dont la chevelure rousse est cachée par une écharpe. David oublie alors de soulever sa casquette, en signe de politesse, et écope de 100 lignes. Aujourd’hui, sa femme l’aide à suivre les films et les séries télévisées, lui expliquant qui est qui. "Cela devient bien plus compliqué au cinéma ou au théâtre, admet le médecin. Je reconnais les voix mais, malheureusement, je ne suis pas très doué pour cela". Il peine même à se reconnaître sur une photo.

David Fine est devenu médecin hospitalier et a choisi une spécialité où le visage est un peu plus secondaire, il était gastro-entérologue et se souvenait ainsi probablement de l’essentiel du patient !

10 mars 2014

Point commun entre Brad et Thierry

Prosopagnosie chez les artistes

  

 

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Dans une revue américaine, Brad Pitt confie que contrairement à ce qu’il peut faire paraître il n’est pas « égoïste et prétentieux ». Il n’arrive pas à reconnaître les personnes qu’il a déjà croisées auparavant, même lorsqu’il a eu de véritables relations, conversations avec ces personnes. « Tant de gens me détestent parce qu’ils pensent que je leur manque de respect ». J’ai décidé depuis un an de le dire aux personnes qui me contactent « OK, où nous sommes-nous rencontrés ? Les gens sont encore plus offensés… vous obtenez la remarque « comme vous êtes égoïste, prétentieux … Mais c’était un mystère pour moi.Je ne peux pas saisir un visage, »

 Thierry Lhermite, acteur français, s’est porté volontaire pour jouer les cobayes d’une équipe de l’Inserm spécialisée dans l’étude du cerveau. Il est par ailleurs parrain de la Fondation pour la recherche médicale depuis 2004. Une des raisons de s’être proposé comme cobaye est qu’il souffre de prosopagnosie.

Thierry Lhermite confie à Philippe Vindel sur une radio nationale : « Quand pour la troisième fois, je me présente à quelqu’un qui m’a pourtant déjà dit dix minutes avant, « Je vous ai déjà vu », c’est horrible. Je mets alors cela sur le compte de la blague. En fait, c’était sincère ». L’acteur une fois, n’a même pas reconnu sa sœur, venue le saluer à bras ouverts.30021037730

 

Source:  http://www.medecine-des-arts.com/La-prosopagnosie-ou-comment-Brad.html

10 mars 2014

Oliver Sacks

 

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Oliver Wolf Sacks est un médecin, neurologue et écrivain britannique né le 9 juillet 1933 à Londres.

Professeur à l'Université Columbia et médecin consultant dans de nombreux hôpitaux new-yorkais, il a écrit plusieurs ouvrages sur différents cas cliniques qu'il a rencontrés au cours de sa carrière.

Il est célèbre mondialement par ses ouvrages sur les études du comportement d'individus ayant subi des troubles aux lobes de leurcerveau.
Récits composés d'une suite d'anecdotes qu'il rapporte et analyse, il rend ainsi accessibles ses conclusions auprès d'un grand public non spécialisé.

L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau (titre original : The Man Who Mistook His Wife for a Hat) est l'un de ses livres (publié en 1985).  Il s'agit plus précisément d'un recueil dans lequel l'auteur décrit les affections « les plus bizarres » qu'il a rencontrées. Le titre provient du cas d'un homme qui savait reconnaître les objets composés de formes géométriques simples, tel un chapeau, mais pas les visages, dont le sien et celui de sa femme.

L'ouvrage comprend 24 essais répartis en quatre sections. Les deux premières sections se concentrent sur les manifestations provenant de l'hémisphère droit du cerveau, alors que la troisième et la quatrième décrivent des manifestationsphénoménologiques : réminiscences spontanées, perceptions modifiées et manifestations remarquables apparaissant chez les personnes dites retardées.

 

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Oliver_Sacks#Livres

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